La Ville Louvre
Nicolas Philibert
Pour la première fois, un grand musée dévoile ses coulisses à une équipe de cinéma : des kilomètres de galeries souterraines, des ateliers, des réserves enfermant des milliers de tableaux, de sculptures et d’objets, des lieux interdits au public... Peu à peu, des personnages apparaissent, se multiplient, se croisent pour tisser les fils d’un récit : on accroche des tableaux, on réorganise des salles, les œuvres se déplacent, les gardiens essaient leurs nouveaux uniformes...
Scénario : Nicolas Philibert
Image : Daniel Barrau, Richard Copans, Frédéric Labourasse, Eric Millot, Éric Pittard
Son : Jean Umansky
Montage : Nicolas Philibert, Marie-Hélène Quinton
Musique : Philippe Hersant
Image : Daniel Barrau, Richard Copans, Frédéric Labourasse, Eric Millot, Éric Pittard
Son : Jean Umansky
Montage : Nicolas Philibert, Marie-Hélène Quinton
Musique : Philippe Hersant
Production : Les Films d'Ici
« La Ville Louvre raconte une histoire. Ou, si on préfère, énonce un traité d’économie. Le film narre ce qu’il faut de mouvement pour créer l’immobilité muséale, ce qu’il faut de présent pour donner de l’éternité aux œuvres du passé, ce qu’exige de physique et de technique un projet spirituel et artistique. Parce que le film est bien un grand chant d’amour, d’admiration et de reconnaissance au geste de la Révolution française ouvrant du même geste le palais du roi et l’accès aux objets d’art des privilégiés, pour que le peuple y ait accès. C’est ce que Philibert met en scène, mais de manière strictement matérialiste, dans le seul déploiement des procédures, du ‘faire’, des arrangements avec la matière, la durée, la quotidienneté des hommes et des femmes sans lesquels une grande idée ne devient jamais réalité. » (Jean-Michel Frodon ; texte paru dans Histoire de produire, Les Films d’Ici)