37ᵉ édition
18-26 janvier 2025

La Reine des pommes

Valérie Donzelli

Prix du public - Long métrage français//Audience award - French feature films//
Image La Reine des pommes
France
2009 Fiction 1h24
Adèle une jeune trentenaire se fait quitter par Mathieu, l'amour de sa vie. Anéantie, suffoquée, Adèle ne veut plus qu'une chose : mourir. Rachel, une cousine éloignée, la prend en charge. Elle décide d'aider Adèle en essayant de lui trouver du travail, de lui redonner goût à la vie et de la conseiller sentimentalement. Son principal conseil : coucher avec d'autres hommes afin de désacraliser cette histoire... À son corps et cœur défendant, Adèle part au combat.
Interprétation : Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Laure Marsac, Lucía Sánchez
Scénario : Valérie Donzelli, en collaboration avec Jérémie Elkaïm, Dorothée Sebbag
Image : Céline Bozon
Montage : Pauline Gaillard
Montage son : Sébastien Savine
Production : Les productions Balthazar, Jérôme Dopffer // 74 rue du Faubourg saint Antoine, 75012 Paris, France // Tel : +33 147 70 21 99 // Email : infos@balthazarprod.com
Distribution: Shellac, Friche La Belle de Mai // 41 rue Jobin, 13003 Marseille, France // Tel. + 33 4 95 04 95 92 // Email : shellac@altern.org
Valérie Donzelli fait tout d'abord des études d'architecture avant de se tourner vers le cinéma.Sa première expérience cinématographique remonte à Martha... Martha de Sandrine Veysset, film dans lequel elle tenait le rôle principal, et pour lequel on lui a décerné le Prix Michel Simon. Elle a aussi reçu des prix d'interprétations pour 7 ans de Jean Pascal Hattu à Florence et Turin. Elle a travaillé notamment avec Anne Fontaine, Guillaume Nicloux, Agnès Varda, Alain Guiraudie, Delphine Gleize, Gilles Marchand, Viriginie Wagon entre autres. Elle réalise, en 2007, son premier court métrage Il fait beau dans la plus belle ville du monde, qui sera sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2008. La Reine des Pommes est son premier long métrage. " Ce que j'aime avec la comédie c'est qu'elle permet d'aborder beaucoup de situations et de sujets, que cela paraît toujours léger, puisque c'est drôle même si dans le fond cela peut être plus grave (...)Il était entendu que le sujet de La Reine des pommes, la rupture amoureuse, n'était pas d'une grande originalité, alors j'avais seulement à cœur que la réalisation soit vraiment personnelle. Le cinéma est avant tout un art ludique, où tout est fabriqué pour recréer du réel. Je voulais juste que mon film se fasse dans l'intimité de la forme et qu'il soit cohérent. (...) J'aime le cinéma d'Agnès Varda, pour sa liberté, sa fraîcheur, et celui d'Eric Rohmer pour sa simplicité et le jeu des acteurs, toujours désuet. J'aime que les personnages parlent bien et qu'ils soient toujours confrontés à des problèmes intimes. Je suis très attachée au cinéma de François Truffaut, qui traite toujours, d'une manière ou d'une autre, cette question de l'intime. Mais aussi, et évidemment, à celui de Jacques Demy qui est le maître du mélange de la légèreté et de la forme, confrontée à la profondeur de ce qu'il raconte. "