Huit et demi
Otto e mezzo
Federico Fellini
Un cinéaste dépressif fuit le monde du cinéma et se réfugie dans un univers peuplé de fantasmes.
Scénario : Federico Fellini, Tullio Pinelli, Ennio Flaiano, Brunello Rondi
Image : Gianni Di Venanzo
Son : Alberto Bartolomei, Mario Faraoni
Montage : Leo Catozzo
Musique : Nino Rota
Image : Gianni Di Venanzo
Son : Alberto Bartolomei, Mario Faraoni
Montage : Leo Catozzo
Musique : Nino Rota
Production : Cineriz, Francinex
« Après le triomphe critique et public de La Dolce Vita (1960), Federico Fellini obtint encore plus de liberté et réalisa ce film, sans doute son plus personnel, et l’un des plus brillants de l’histoire du cinéma. Le titre a fait l’objet de plusieurs interprétations, Fellini ayant simplement déclaré qu’il s’agissait du nombre total de ses films, en comptant les moyens métrages. Après la déconstruction du récit de La Dolce Vita, le réalisateur bouscule encore plus le langage cinématographique en proposant une narration éclatée, mêlant le réel et l’imaginaire, le passé et le présent, et multipliant les mises en abyme, avec une réflexion riche et complexe sur le métier de cinéaste et les doutes de l’artiste. Rompant définitivement avec sa période néoréaliste qui avait donné des œuvres puissantes mais classiques comme La Strada (1954), Fellini propose une histoire ouvertement autobiographique, le personnage de Guido (Marcello Mastroianni) étant manifestement son double. Comme Guido, Fellini a vécu sa crise de la quarantaine et était en proie à de nombreuses interrogations, sur son art mais aussi dans sa vie personnelle. » (Gérard Crespo ; avoir-alire.com)