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HORS COMPETITION

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Rollerball


Norman Jewinson
1975 - États-Unis - 2h05 - VOSTF
int. -12 ans


Horaires : lundi 22 janvier - 19h30 - Pathé - 1 - présenté par Gautier Roos - journaliste
En l'an 2018, les cadres dirigeants se sont substitués aux hommes politiques, et les États ont été remplacés par six départements mondiaux : Énergie, Luxe, Alimentation, Logement, Communications et Transports. Grâce à cette organisation, tous les hommes jouissent d'un confort matériel inégalé. Mais une société en paix a besoin de purger les pulsions violentes de ses membres. C'est dans ce but qu'a été créé le Rollerball, un sport très violent, à la fois mélange de hockey, de boxe, de football américain...
"William Harrison n'avait dépeint le Rollerball que de façon très sommaire dans sa nouvelle. Jewison et son équipe effectueront ainsi un travail de longue haleine pour littéralement concevoir l'environnement du jeu et ses règles. Le Rollerball exacerbe ainsi les facettes les plus brutales du roller derby, du hockey sur glace ou encore du football américain et y intègre des éléments plus inattendus comme des véhicules motorisés. Les différentes pièces du jeu se feront donc au fil des prises de vues dans la Rudi-Sedlmayer-Halle (rebaptisée Audi Dome aujourd'hui), seule piste circulaire au monde à l'époque. La steadycam ne s'est pas encore démocratisée et c'est à la caméra à l'épaule que doivent s'accompagner les joutes du Rollerball (façonnées par des cascadeurs émérites, des sportifs chevronnés mais aussi les acteurs, dont James Caan qui effectue ses cascades). Jewison parvient à en capturer la vitesse et la brutalité par un impressionnant sens du mouvement et par un travail de longue haleine du monteur Anthony Gibbs (avec près de 900 coupes, un record à l'époque). Plus l'intrigue avance avec la mainmise de la corporation sur le jeu (et des règles changeantes au gré de ses désirs et de la soif de sang du public), plus son illustration est heurtée avec la multitude d'inserts sur les coups bas infligés. La partie qui ouvre le film fait montre d'une théâtralité qui appuie la dimension de spectacle, tandis que, sous la violence, le sport en lui-même semble néanmoins exiger une forme de stratégie et de virtuosité. Lorsque les enjeux politiques prennent le pas sur le show, ce n'est plus que la seule barbarie qui domine avec notamment le terrible jeu de massacre final dont Jonathan est la cible." (Justin Kwedi ; Dvdclassik.com)
GENERIQUE


Interprétation :James Caan , John Houseman, Maud Adams, John Beck, Moses Gunn, Pamela Hensley

Scénario : William Harrison
Image : Douglas Slocombe
Montage : Antony Gibbs

Production : Algonquin, United Artists

Distribution : Park Circus