Animation et Écologie
En partenariat avec NEF Animation
La question écologique a toujours été très présente dans le cinéma d’animation. Des œuvres de Tex Avery (La Ferme de demain) à ceux d’Hayao Miyazaki, de Jean-François Laguionie à Tomm Moore, elle traverse les périodes et les continents. Il faut dire que pour les créateurs, l’animation est d’une certaine manière une façon de recréer la vie et de nous interroger, chacun à leur manière, sur le rapport des hommes et de la nature.
Si certains films s’inquiètent d’un monde proche de l’effondrement, d’autres questionnent la question spirituelle en lien avec la nature (Le Peuple loup). Il existe aussi une veine du cinéma d’animation très critique et sarcastique vis-à-vis de la société de consommation (programme trash).
En quelques années, nos sociétés se sont largement urbanisées et la transition numérique accentue aujourd’hui la déprise que nous avons sur la nature et notre rapport à la réalité. Dans ce contexte, l’animation peut faire prendre conscience aux spectateurs de la diversité et de la richesse de la nature mais surtout lui rappeler qu’il en fait partie.
La crise écologique que nous vivons est aussi une crise de la sensibilité à la nature. La question écologique est aussi une question intérieure et c’est ce que les films d’animations nous rappellent avec poésie et émotion.
Un texte inspiré des écrits de Xavier Kawa-Topor pour une rétrospective composée de trois programmes de courts métrages, de cinq longs métrages et d’une leçon de cinéma de Xavier Kawa-Topor.
Longs métrages
La Belle Verte
Programme de courts métrages, conseillé à partir de 9 ans
Des vertes et des pas mûres
Programme de courts métrages, conseillé à partir de 13 ans