37ᵉ édition
18-26 janvier 2025
Image Sweet Valentine
France
2009 Fiction 1h26
Ivan, bandit sans envergure, croise le chemin de Sonia, jeune provinciale fraichement arrivée à Paris. Dès le premier regard, il la déteste. Dès le premier regard, elle s'entiche follement de lui. C'est décidé : cet homme cruel sera son prince charmant, son héros, l'homme de sa vie. Et si Ivan a la haine tenace, Sonia a la patience d'un ange. Elle l'accompagne dans ses histoires de kidnapping, d'abord complice, puis réprobatrice.
Interprétation : Vincent Elbaz, Vanessa David, Louise Bourgoin
Scénario : Emma Luchini, Vanessa David
Image : Thomas Brémond
Son : Carlos Alberto Lopes
Musique : Clément Téry
Production : Onyx Films // 13-15, rue Gaston Latouche, 92210 Saint-Cloud // Tel : +33 (0)1 78 16 58 58 // Email : onyxprod@onyxfilms.fr
Distribution: Mars Distribution // 66, rue de Miromesnil, 75008 Paris // Tel : +33 (0)1 56 43 67 20 // Email : contact@marsdistribution.com
Emma Luchini est née à Paris en 1979. Après des études d'arts plastiques, elle travaille quelques années comme graphiste. Puis elle devient assistante réalisatrice sur des longs métrages et réalise son premier court métrage Sur ses deux oreilles, sélectionné à Angers en 2008 dans la compétition des courts métrages français, où il obtint le Grand Prix du Jury. Sweet Valentine est son premier long métrage. "A l'origine, cette histoire m'a été inspirée par le personnage de Sonia dans Crime et Châtiment . Mais dans l'attitude de Sonia, il y a pour moi l'ambiguïté de l'amour : qu'est-ce qu'" aimer " ? Faire le " bonheur " de l'autre à tout prix. Sonia arrive et décide que son bonheur n'est pas là où Yvan le croit. Elle lui veut du bien, mais " pour son bien ", elle contribue à sa chute. En l'aimant infiniment. (...) Et puis c'est en écrivant qu'un autre éclairage est apparu en filigrane : la femme serait diabolique et l'homme sa victime. Il est fondamental que cette ambiguïté existe dans l'histoire, car pour moi l'ambiguïté de Sonia, c'est l'ambiguïté du couple. (...) Je ne cherche pas du tout un réalisme dans l'image. J'aime au contraire l'idée de créer un décalage entre l'histoire et la forme. Mon histoire peut être lue comme une sorte de drame social, quelque chose de très ancré dans la réalité. C'est pourtant le contraire de ce que je veux faire. Pour moi, il s'agit d'une fable. Intemporelle. Plus poétique que réelle. Avant tout par la couleur, que je veux traiter avec beaucoup d'attention, de sophistication même. (...) Que le réalisme des sentiments des protagonistes tranche avec l'univers quasi plastique qui les entoure. (...) Car finalement, ma recherche dans ce projet est de trouver (...) autant de détails pour tenter de traduire cette histoire : des gens faux, de vrais personnages, des sentiments réels dans un monde comme une scène de théâtre."