Sur la planche (Ala Al Hafa)
Leïla Kilani

Tanger : aujourd'hui, quatre jeunes femmes de vingt ans travaillent pour survivre le jour et vivent la nuit. Elles sont ouvrières réparties en deux castes : les textiles et les crevettes. Leur obsession : bouger. " On est là " disent-elles. De l'aube à la nuit la cadence est effrénée, elles traversent la ville. Temps, espace et sommeil sont rares. Petites bricoleuses de l'urgence qui travaillent les hommes et les maisons vides. Ainsi va la course folle de Badia, Imane, Asma et Nawal...
Interprétation : Soufia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akel, Sara Betioui
Scénario : Leïla Kilani
Image : Eric Devin Philippe Lecoeur, Laurent Malan
Montage : Tina Baz
Scénario : Leïla Kilani
Image : Eric Devin Philippe Lecoeur, Laurent Malan
Montage : Tina Baz
Production : Aurora Film, Charlotte Vincent, 16, rue Bleue, 75009 Paris, France / Tel : +33 1 47 70 43 01 / Email : contact@aurorafilms.fr
Distribution: Epicentre films, 55, rue de la Mare, 75020 Paris, France
Contact : Tel : +33 1 43 49 03 03 / Email : info@epicentrefilms.com
Distribution: Epicentre films, 55, rue de la Mare, 75020 Paris, France
Contact : Tel : +33 1 43 49 03 03 / Email : info@epicentrefilms.com

Née à Casablanca en 1970, Leïla Kilani a toujours rêvé d'être clown. Elle vit aujourd'hui entre Paris et Tanger et s'oriente vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits) avant de réaliser Sur la planche, son premier long métrage de fiction." J'ai écrit le film à partir d'un fait divers. En 2005, je m'amusais à lire la presse à scandale marocaine. On parlait d'un nouveau trend : la féminisation de la criminalité. Une bande de quatre filles, un peu ouvrières, mais ce n'était pas tout à fait clair, repéraient des mecs dans les cafés et les dévalisaient. Il y avait eu un meurtre. A partir de cette matière, j'ai écrit un projet, et puis j'ai proposé à Hafed Benotman, un écrivain de roman noir... qui a aussi à son actif d'avoir braqué quelques banques, d'écrire avec moi. Le film noir n'était pas un choix de ma part mais une évidence. "