Que Dios nos perdone
Rodrigo Sorogoyen

© Le Pacte
Madrid, été 2011. L'inspecteur Alfaro, connu pour son impulsivité et ses penchants violents, et son collègue Velarde, bègue et pointilleux, doivent faire équipe pour mener une enquête sur la mort d'une vieille femme, dont le corps vient d'être retrouvé dans un escalier. Même si tous pensent à un cambriolage qui aurait mal tourné, Velarde s'oriente vers un meurtre.
Interprétation : Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Javier Pereira, Luis Zahera, Raúl Prieto, María de Nati
Scénario : Isabel Peña, Rodrigo Sorogoyen
Image : Alejandro de Pablo
Montage : Alberto del Campo, Fernando Franco
Musique : Olivier Arson
Scénario : Isabel Peña, Rodrigo Sorogoyen
Image : Alejandro de Pablo
Montage : Alberto del Campo, Fernando Franco
Musique : Olivier Arson
Production : Tornasol Films, Atresmedia Cine, Hernández y Fernández Producciones Cinematográficas
Distribution: Le Pacte
Distribution: Le Pacte
Prix Sang Neuf au Festival du film policier de Beaune en 2017, Que Dios nos perdone est un succès surprise en France avec plus de 200 000 entrées. « La bonne idée de Rodrigo Sorogoyen est d'avoir situé l'action à Madrid au cours de l'été 2011 (...). À la canicule, qui amplifie le côté poisseux de cette affaire de violeur et tueur en série de vieilles bigotes, s'ajoute un climat anti-flic qui s'accorde au portrait ambigu des deux enquêteurs. » (Philippe Rouyer ; Positif) Après La isla mínima (2014), La Colère d'un homme patient (2016) et L'Homme aux mille visages (2016), ce titre confirme la bonne santé du cinéma policier espagnol des années 2010. Que Dios nos perdone est porté par une mise en scène énergique et des acteurs impressionnants (Antonio de la Torre, Roberto Álamo) qui réapparaîtront dans plusieurs titres de Sorogoyen. « Une certaine idée de l'Espagne, en tout cas, patriarcale et catholique, est retournée comme une tortilla dans cette histoire de viols de grands-mères sur fond d'éducation religieuse mal digérée. Certes, le constat n'est pas nouveau (…) mais peut-être s'agit-il justement de montrer que rien n'a vraiment changé. » (Marcos Uzal ; Libération)