Passe ton Bac d'abord
Maurice Pialat
Dans la région de Lens, vivent tant bien que mal un groupe de copains et de copines. Certains errent de petits emplois en chômage. D'autres continuent plus ou moins leurs études, sans grand espoir d'un débouché une fois le diplôme en poche. Ils cherchent à échapper à l'école mais aussi aux parents souvent déroutés ou désabusés. Les couples se font et défont entre les cours, dans les bistrots et les soirées.
Interprétation : Sabine Haudepin, Philippe Marlaud, Annick Alane, Michel Caron, Christian Bouillette, Bernard Tronczyk, Patrick Lepzynski, Valérie Chassigneux, Jean-François Adam
Scénario : Maurice Pialat
Image : Pierre-William Glenn, Jean-Paul Jansen
Son : Pierre Gamet, Michel Laurent
Musique : " Voyage ", direction musicale de Marc Chantereau, Patrick Juvet
Montage : Arlette Langmann, Sophie Coussein, Martine Giordano
Scénario : Maurice Pialat
Image : Pierre-William Glenn, Jean-Paul Jansen
Son : Pierre Gamet, Michel Laurent
Musique : " Voyage ", direction musicale de Marc Chantereau, Patrick Juvet
Montage : Arlette Langmann, Sophie Coussein, Martine Giordano
Production : Films du Livradois, Renn Productions, FR3, INA
Distribution: Gaumont
Distribution: Gaumont
Après l'échec commercial sévère de La Gueule ouverte, quatre années et plusieurs projets avortés, Maurice Pialat décide de tourner rapidement Passe ton bac d'abord, avec un budget modeste, ce qui l'obligera à interrompre le tournage. De retour à Lens où il avait tourné L'Enfance nue, il choisit de travailler de nouveau avec des acteurs professionnels et amateurs. " Si j'ai pensé à ma propre jeunesse en tournant ce film, dit Pialat, c'est parce que, moi aussi, je viens d'un milieu pauvre, que moi aussi, j'ai fait semblant de faire des études alors que j'étais complètement oisif " (M. Pialat) " Passe ton bac d'abord, c'est le tournoiement sans issue, à Lens, en pays minier, des enfants d'ouvriers, de milieux modestes, qui se trouvent après le bac condamnés à l'immobilisme et cherchent à retarder l'échéance en se complaisant, par désenchantement, aux jeux de l'adolescence prétendue libérée des vieux préjugés. " (J. Siclier)