Babai
Visar Morina
Prix d'interprétation masculine "Prix Jean Carmet" pour Visar Morina - Long métrage européen//Best actor "Jean Carmet Prize" for Visar Morina - European feature films//Département de Maine-et-Loire

Un père et son fils Nori vendent des cigarettes dans la rue, dans le Kosovo des années 90 de l'avant-guerre. Le père, Gezim, expert en l'art d'échapper au passé, veut fuir le Kosovo, mais sans son fils pour le moment. Nori essaye tout pour empêcher son père de partir, sans succès. Déterminé, Nori entreprend un long voyage clandestin vers l'Allemagne pour le retrouver.
Interprétation : Val Maloku, Astrit Kabashi, Adriana Matoshi, Enver Petrovci, Xhevdet Jashari, Alban Ukaj
Scénario : Visar Morina
Image : Matteo Cocco
Son : Igor popovski
Montage : Stefan Stabenow
Musique : benedikt Schiefer
Scénario : Visar Morina
Image : Matteo Cocco
Son : Igor popovski
Montage : Stefan Stabenow
Musique : benedikt Schiefer
Production : NiKo Film (GER)
Nicole Gerhards
Prinzessinnenstr. 16 // 10969 Berlin // GERMANY
+49 30 27 58 28 36 // n.gerhards@nikofilm.de // www.nikofilm.de
Produksioni Krusha (KS)
Skopje Film Studio (MK)
Eaux Vives Productions (F)
Ventes internationales: Heretic OutreachContact – Ioanna StaisPromitheos 18 // 15234 Athens // GREECE+30 210 600 52 60 // ioanna@heretic.gr // www.heretic.gr
Nicole Gerhards
Prinzessinnenstr. 16 // 10969 Berlin // GERMANY
+49 30 27 58 28 36 // n.gerhards@nikofilm.de // www.nikofilm.de
Produksioni Krusha (KS)
Skopje Film Studio (MK)
Eaux Vives Productions (F)
Ventes internationales: Heretic OutreachContact – Ioanna StaisPromitheos 18 // 15234 Athens // GREECE+30 210 600 52 60 // ioanna@heretic.gr // www.heretic.gr

Visar Morina est né en 1979 à Prishtina au Kosovo. En 2009, il sort diplomé de l'Academy of Media Arts de Cologne avec le film Death By Suffocation, projeté pour la première fois pour le Prix Max Ophüls et diffusé par Arte. Son dernier court métrage Of Dogs and Wallpaper a fait sa première en compétition officielle au festival de Locarno en 2013 et a été nominé pour le prix du meilleur court métrage allemand en 2014. Babai est son premier long métrage.
"Dans le Kosovo des années 90, il régnait un climat difficilement exprimable avec des mots.
Certes, s'identifiait ce climat d'avant-guerre, caractérisé par des fouilles de maisons, des exécutions arbitraires, des couvre-feux et une grande pauvreté.
Mais ce qui était plus étonnant encore, c'étaient les rapports entre les gens, et tous les événements qui en résultaient. Les Kosovars avaient conscience que ça allait mal pour leur Kosovo, ce sentiment était omniprésent. Tous attendaient littéralement que la guerre « éclate ».
J'ai été marqué fortement par ces expériences de vie, puis par notre fuite vers l'Allemagne et surtout par la relation que j'avais avec mon père. C'est ainsi j'ai eu l'idée de faire ce film. Mais le climat politique n'est pas le sujet central du film. C'est plutôt l'atmosphère de l'époque, l'ambiance et le cadre dans lequel mon histoire s'installe qui portent le film. Le film raconte une histoire père-fils très personnelle et extrêmement subjective, dans un contexte de manipulation. Les tenants et les aboutissants d'un discours politique étant beaucoup trop complexes, je me suis concentré, dans mon écriture, sur mon expérience personnelle. Il y a très peu de scènes dans le film que je n'ai pas vécues moi-même, ou quelqu'un de mon entourage proche."
"Dans le Kosovo des années 90, il régnait un climat difficilement exprimable avec des mots.
Certes, s'identifiait ce climat d'avant-guerre, caractérisé par des fouilles de maisons, des exécutions arbitraires, des couvre-feux et une grande pauvreté.
Mais ce qui était plus étonnant encore, c'étaient les rapports entre les gens, et tous les événements qui en résultaient. Les Kosovars avaient conscience que ça allait mal pour leur Kosovo, ce sentiment était omniprésent. Tous attendaient littéralement que la guerre « éclate ».
J'ai été marqué fortement par ces expériences de vie, puis par notre fuite vers l'Allemagne et surtout par la relation que j'avais avec mon père. C'est ainsi j'ai eu l'idée de faire ce film. Mais le climat politique n'est pas le sujet central du film. C'est plutôt l'atmosphère de l'époque, l'ambiance et le cadre dans lequel mon histoire s'installe qui portent le film. Le film raconte une histoire père-fils très personnelle et extrêmement subjective, dans un contexte de manipulation. Les tenants et les aboutissants d'un discours politique étant beaucoup trop complexes, je me suis concentré, dans mon écriture, sur mon expérience personnelle. Il y a très peu de scènes dans le film que je n'ai pas vécues moi-même, ou quelqu'un de mon entourage proche."