Oray
Mehmet Akif Büyükatalay
Grand prix du jury - Longs métrages européens//Grand Jury Prize - European Feature Films//Ville d'Angers - Le Monde

Lors d'une dispute, Oray répète trois fois le mot talâq à sa femme Burcu ce qui, dans la loi islamique, signifie la répudiation. Fervent pratiquant, il va chercher conseil auprès de l'imam de sa ville qui lui impose une séparation de trois mois. Il profite de ce verdict pour partir vivre à Cologne et y construire une nouvelle vie pour Burcu et lui. Bilal, l'imam de sa nouvelle communauté prêche une vision plus rigoriste de la loi islamique. Oray se retrouve alors tiraillé entre son amour pour sa femme et sa ferveur religieuse.
Interprétation : Zejhun Demirov, Cem Göktaş, Deniz Orta, Faris Yüzbaşıoğlu
Scénario : Mehmet Akif Büyükatalay
Image : Christian Kochmann
Son : Armin Badde
Montage : Denys Darahan
Scénario : Mehmet Akif Büyükatalay
Image : Christian Kochmann
Son : Armin Badde
Montage : Denys Darahan
Production : Filmfaust Filmproduktion, Bastian Klügel, Claus Reichel, ZDF/Das Kleine Fernsehspiel, Academy of Media Arts Cologne, Mehmet Akif Büyükatalay
Ventes internationales: Pluto Film Distribution Network GmbH
Ventes internationales: Pluto Film Distribution Network GmbH

Mehmet Akif Büyükatalay est né en 1987 à Bad Hersfeld. Il a étudié le cinéma et la littérature à l'Académie des arts et médias de Cologne. Oray est son film de fin d'études.
«Je voulais montrer la vie d'un musulman loin des représentations médiatiques, toujours négatives, autour du terrorisme ou de l'interdiction de la burqa, ces questions n'ayant aucune importance dans la vie des musulmans. Leur islam est celui de tous les jours et de la foi. En tant que cinéaste, je participe à la représentation du monde et à l'influence de celle-ci sur le public. J'ai donc jugé nécessaire de travailler sur la représentation de l'Islam et de réajuster son image, souvent unilatérale, ou, pire, biaisée... Dans Oray, je me suis efforcé non pas de persuader mais de présenter, dans la mesure du possible, un état des lieux donnant une idée de la complexité de ce système. Souvent, lorsqu'on parle de l'Islam, on oublie les musulmans eux-mêmes, leur psychologie, leurs aspirations en tant qu'êtres humains, indépendamment de la religion, leurs émotions, leur ambiguïté intrinsèque, leurs peurs, mais aussi leur motivation. Via une perspective personnelle, celle d'Oray, c'est tout cela que je voulais mettre au premier plan.» (Mehmet Akif Büyükatalay)
«Je voulais montrer la vie d'un musulman loin des représentations médiatiques, toujours négatives, autour du terrorisme ou de l'interdiction de la burqa, ces questions n'ayant aucune importance dans la vie des musulmans. Leur islam est celui de tous les jours et de la foi. En tant que cinéaste, je participe à la représentation du monde et à l'influence de celle-ci sur le public. J'ai donc jugé nécessaire de travailler sur la représentation de l'Islam et de réajuster son image, souvent unilatérale, ou, pire, biaisée... Dans Oray, je me suis efforcé non pas de persuader mais de présenter, dans la mesure du possible, un état des lieux donnant une idée de la complexité de ce système. Souvent, lorsqu'on parle de l'Islam, on oublie les musulmans eux-mêmes, leur psychologie, leurs aspirations en tant qu'êtres humains, indépendamment de la religion, leurs émotions, leur ambiguïté intrinsèque, leurs peurs, mais aussi leur motivation. Via une perspective personnelle, celle d'Oray, c'est tout cela que je voulais mettre au premier plan.» (Mehmet Akif Büyükatalay)