Obratnoe Dvizhenie
Andrey Stempkovsky
Grand prix du jury (ex-aequo) - Long métrage européen//Grand jury prize (equal) - European feature films//Ville d'Angers, Fondation Groupama Gan pour le Cinéma, Le Monde, Laser Vidéo Titres

Une mère apprend que son fils unique, en service dans une zone de combat, a été déclaré disparu en mission. Un soldat qui a connu son fils lui confirme qu'il a vraisemblablement été tué. Rien pourtant ne brise la bonne marche de la vie quotidienne. La mère rencontre ensuite un jeune sans-abri, travailleur immigrant, blessé à la main. Elle le secourt, sans réaliser qu'elle décide ainsi du destin de son fils, qui a survécu et s'apprête à revenir à la maison.
Interprétation : Vladislav Abashin, Olga Demidova, Nikita Emshanov, Aleksandr Plaksin, Darya Gracheva
Scénario : Anush Vardanyan, Andrey Stempkovsky, Givi Shavgulidze
Image : Zaur Bolotayev
Son : Stanislav Miheev
Montage : Dmitri Dumkin
Scénario : Anush Vardanyan, Andrey Stempkovsky, Givi Shavgulidze
Image : Zaur Bolotayev
Son : Stanislav Miheev
Montage : Dmitri Dumkin
Production : Andrey Bondarenko, Andrey Stempkovsky, Vladislav Rozin, Olga Gurova, Mikhail Kalatozishvili : The Mikhail Kalatozov Fund, Zoologicheskaya 13, 123242 Moscou, Russie / Tél : +74 952543 277 / Email : kalatozov@mail.ru

Né le 24 décembre 1975 à Vilnius, Andrey Stempkovsky a étudié à Moscou à l'Académie des Finances du Gouvernement de la Fédération Russe, dont il fut diplômé en 1999. Il a ensuite travaillé comme journaliste et photographe pour plusieurs publications moscovites. En 2005, il s'est inscrit au Cours Supérieur du scénario et de la réalisation. En 2007, il remporta avec le court métrage Liza le premier prix de la compétition des films sur la protection des droits de l'homme organisée par l'Institut Goethe. Liza fut également projeté en séance spéciale à la Berlinale 2008. Reverse Motion est son premier long métrage." Je voulais réaliser un film sur une conscience en état de choc et sur l'indifférence du destin, qui frappe toujours aveuglément. Un film qui porte aussi sur l'absurdité des guerres modernes et l'aridité du monde qui attend les vaincus, un film où l'on tente de retarder l'inévitable et de lutter contre une force irréversible. Au cours des discussions préparatoires que nous avons eues avec le chef opérateur, nous revenions sans cesse sur l'importance d'une forme " glacée " pour transcrire au mieux la condition des personnages. J'insistais aussi sur le refus d'utiliser ces techniques vues et revues qui influencent le spectateur. Ainsi, nous n'avons pas filmé d'action spectaculaire - en fait, toute l'action se déroule principalement hors champ. Nous avons aussi utilisé peu de gros plans, ce puissant médium émotionnel. Le choix des comédiens était très important, et ce fut un travail très difficile pour eux : les temps morts interminables, les états émotionnels successifs de leurs personnages et l'absence d'accessoires sur lesquels les acteurs se reposent d'habitude. Cela demandait un talent incroyable. "