38ᵉ édition
17-25 janvier 2026

Mémoires d'un jeune con

Patrick Aurignac

Prix du public - Longs métrages européens//Audience award - European feature films//Fondation Gan pour le Cinéma
Prix Espace Libération (ex-aequo) - Longs métrages européens //"Espace Libération" prize (equal) - European feature films //Libération
Prix Telcipro (ex-aequo) - Longs métrages européens //Telcipro award (equal) - European feature films //Telcipro
Image Mémoires d'un jeune con
France
1995 Fiction 1h36
Qui dit mémoires, dit chronique des événements qui ont marqué une existence. Patrick Aurignac raconte ici ses jours d'avant le cinéma. D'abord la petite vie d'un délinquant débutant puis la grande vie, ou supposée telle, d'un voleur à main armée. Mais son récit n'est pas exalté comme dans les films de gangsters américains. Si lors de son apprentissage, Frédéric, le double du réalisateur, croise une pute trop honnête pour être amoureuse, chevauche des motos tous chromes dehors et monte des coups avec des compagnons de cellule, jamais il ne devient pour autant un héros romantique. Il demeure un garçon désarmant de naïveté. Car avant d'être un jeune con, Frédéric est un jeune homme comme un autre, désireux d'être initié, sans trop savoir à quoi... Depuis Antoine Doinel et Michel Poicart, on sait que l'immaturité possède un charme fou au cinéma. Mémoires d'un jeune con nous précise qu'aujourd'hui, elle est surtout soeur de solitude et de gâchis. Il semble qu'après la Nouvelle Vague, l'époque ait rétréci la place réservée à l'inconséquence.
Interprétation : Christophe Hémon, Daniel Russo, Patrick Aurignac, Alexandra London
Scénario : Patrick Aurignac
Image : Pierre Laurent Chenieux
Son : Jérôme Thiault
Musique : Gérald Manceau, Fabien Gevraise
Montage : Agnès Guillemot
Production : Banfilm, 3 rue Barbette, 75003 Paris, TEL : (33 1) 44 59 20 70,
FAX : (33 1) 44 59 20 80.
Patrick Aurignac est né en 1965. Il joue le premier rôle dans un court métrage, Le voyage à Deauville, puis tombe dans la petite délinquance. Après un premier séjour en maison d'arrêt à l'âge de vingt ans, il reste six ans en détention, pour vols à main armée. Le cinéma lui offre une forme de réinsertion : il joue notamment dans Coup de foudre de Diane Kurys (1994). Mémoires d'un jeune con, son premier long métrage, est une oeuvre autobiographique.