38ᵉ édition
17-25 janvier 2026

Les Lendemains

Bénédicte Pagnot

Prix du public - Long métrage français//Audience award - French feature films//COMEC
Image Les Lendemains
France
2012 Fiction 1h50
En partant à la fac, Audrey s'éloigne de sa famille, son amie d'enfance, son petit copain. Avec sa colocataire, elle découvre le militantisme. De désillusions en difficultés, Audrey croise le chemin des squatters du GRAL qui lui offrent de vivre autrement.
Interprétation : Pauline Parigot, Pauline Acquart, Louise Szpindel, Victor Guillemot, Paul-Antoine Veillon
Scénario : Bénédicte Pagnot, Emmanuelle Mougne
Image : Matthieu Chatellier, Julien Guillery
Son : Corinne Gigon
Montage : Marie Hélène Mora
Musique : Médéric Collignon
Production : Gilles Padovani, Mille et Une Films, 27 avenue Louis Barthou, 35000 Rennes // Tel. : +33 (0) 2 23 44 03 59 // Email : distribution@mille-et-une-films.fr
Après une maîtrise d'études audiovisuelles à l'université de Toulouse le Mirail, Bénédicte Pagnot travaille, entre 1996 et 2001, comme assistante de réalisation, régisseuse et chargée de casting sur Entre terre et mer, Le Champ dolent d'Hervé Baslé, À découvert de Camille Brottes et Questions d'enfants (série documentaire). À Rennes depuis 1998, elle est adhérente des associations Comptoir du doc, l'Arbre (auteurs et réalisateurs en Bretagne), et Films en Bretagne. Elle est également intervenante en milieux scolaire, universitaire et pénitentiaire, membre fondateur du collectif de création audiovisuelle Les choses du kolkhoze et codirectrice de la publication Désir manifeste de Films en Bretagne. Réalisatrice depuis 2001, Bénédicte Pagnot a réalisé trois courts métrages de fiction, trois documentaires et un long métrage.

"L'ambition de ce film est de s'inscrire dans une réflexion sociale et politique contemporaine, d'incarner l'inquiétude légitime d'une partie de la jeunesse (...) et sa colère face au politique. Audrey n'est pas a priori une rebelle. Ce qui la rend extraordinaire, c'est son déplacement, sa distance avec son milieu d'origine. Décalée dans les milieux qu'elle découvre, elle en fait exister les failles et les hypocrisies. (...) C'est au sein du GRAL qu'elle va trouver une place, un petit monde aux fondations bancales où se mélangent, dans le discours et dans les actes, désenchantement et idéalisme. (...) C'est aussi un laboratoire de possibles mythiques, comme l'autogestion et la vie égalitaire, où se reposent les éternelles questions politiques (...) auxquelles Audrey et ses amis décideront de répondre par un passage à l'acte maladroit, périlleux et presque suicidaire." (Bénédicte Pagnot)