Le Point de Non-Retour
Point Blank
John Boorman

Accompagné de sa femme, Walker est chargé de récupérer pour le compte de Reese, un magot de 93.000 dollars dans la prison désaffectée d'Alcatraz. L'opération réussit, mais Reese tue Walker avant d'emmener avec lui sa veuve, convoitée par l'homme depuis longtemps. Mais Walker n'est pas mort, et très vite, une soif intarissable de vengeance naît en lui...
Interprétation : Lee Marvin, Angie Dickinson, Keenan Wynn, Carroll O'Connor, Lloyd Bochner, Michael Strong, John Vernon
Scénario : Alexander Jacobs, David Newhouse, Rafe Newhouse, d'après le roman de Richard Stark (pseudonyme de Donald Westlake)
Image : Philip H. Lathrop
Son : Franklin Milton
Musique : Johnny Mandel
Montage : Henry Berman
Décors : Keogh Gleason, Henry Grace
Scénario : Alexander Jacobs, David Newhouse, Rafe Newhouse, d'après le roman de Richard Stark (pseudonyme de Donald Westlake)
Image : Philip H. Lathrop
Son : Franklin Milton
Musique : Johnny Mandel
Montage : Henry Berman
Décors : Keogh Gleason, Henry Grace
Production : Metro-Goldwyn-Mayer
Distribution: Solaris Distribution
Distribution: Solaris Distribution
Issu de la télévision, John Boorman est d'origine britannique. Pourtant, Le Point de non-retour apparaît comme un film typiquement américain par sa conception, ses décors et ses personnages. Dans le film, tout est sacrifié au rythme, au mouvement, à l'efficacité. En prenant pour base un récit minimal, le cinéaste utilise des procédés qui, par un jeu subtil de retours en arrière et de plans prémonitoires, bousculent la linéarité du récit. On reconnaît ainsi l'influence du cinéma moderne européen, avec en première ligne les expérimentations d'Alain Resnais sur le temps. Brouillage de la perception, volonté de distanciation, oscillation entre univers réaliste et monde mental... Avec Le Point de non-retour, le film noir trouve un équilibre heureux entre hommage et modernité.