37ᵉ édition
18-26 janvier 2025

Le Masque du démon

La Maschera del demonio

Mario Bava

Prochaines séances

Mer. 22/01
19h30
Pathé Angers - 1
Présenté par Gérald Duchaussoy, responsable de Cannes Classics et écrivain de cinéma
Image Le Masque du démon
© Galatea Film, Jolly Film
Italie
1960 Fiction 1h27
Interdit -12 ans
VOST
Dans la Moldavie du XVIIe siècle, la princesse Asa Vajda, soupçonnée de sorcellerie, est condamnée par l’Inquisition et meurt en maudissant sa propre famille, responsable de son sort. Au XIXe siècle, les docteurs Kruvajan et Gorobec, en route pour un congrès médical, découvrent en chemin le cercueil d’Asa et la réveillent par inadvertance. Celle-ci entreprend alors méthodiquement de se venger…
Interprétation : Barbara Steele, John Richardson, Andrea Checchi, Ivo Garrani
Scénario : Ennio De Concini, Mario Serandrei
Image : Mario Bava
Montage : Mario Serandrei
Musique : Roberto Nicolosi
Production : Galatea Film, Jolly Film
Distribution : Tamasa Distribution
© D.R.
« Le Masque du démon, filmé dans un noir et blanc somptueux et bénéficiant de la présence magnétique de la jeune actrice Barbara Steele, est l’adaptation d’un conte de Gogol, qui obtint dès sa sortie un grand succès et devint instantanément une date dans l’histoire du cinéma fantastique. En Italie, Bava lance la mode de l’épouvante gothique, prête à rivaliser avec les productions anglaises de la firme Hammer. Ses films se caractérisent par une mise en scène envoûtante qui scrute les mécanismes de la folie et du fantasme. Les acteurs/personnages sont réduits, chez Bava, à la dimension de mannequins animés de soubresauts pulsionnels. Obsédé par les thèmes de la contamination ou du meurtre en série, Bava apparaît aussi comme un précurseur dans l’évolution du cinéma de genre. Longtemps méprisé par les historiens et les cinéphiles, il a enfin trouvé, à titre posthume, sa place dans le cinéma italien : une des toutes premières. Bava est bel et bien un grand inventeur de formes et un plasticien de génie, victime de sa modestie et du système de production dans lequel il a travaillé toute sa vie. » (Olivier Père ; lesinrocks.com)