L'Armée du salut
Abdellah Taïa
Grand prix du jury - Long métrage français//Grand jury prize - French feature films//Canal+ Cinéma, Conseil Général de Maine et Loire

À la fin des années 90, dans un quartier populaire de Casablanca, le jeune Abdellah essaie de se construire au sein d'une famille nombreuse, entre son frère aîné qu'il aime passionnément et une mère autoritaire. À Genève, dix ans plus tard, Abdellah, déterminé à ne jamais se soumettre, va devoir prendre des risques pour enfin vivre sa vie.
Interprétation : SaidMrini, Karim Ait M'hand, Amine Ennaji
Scénario : Abdellah Taïa
Image : Agnès Godard
Montage : Francoise Tourmen
Son : Henri Maikoff, Fanny Martin, Christophe Vingtrinier
Scénario : Abdellah Taïa
Image : Agnès Godard
Montage : Francoise Tourmen
Son : Henri Maikoff, Fanny Martin, Christophe Vingtrinier
Production : Les Films de Pierre
Distribution: Rezo Films
Distribution: Rezo Films

Abdellah Taïa est un écrivain marocain de langue française. Après des études de littérature française à l'université Mohamed V de Rabat, à l'université de Genève et à la Sorbonne, il publie, aux Éditions du Seuil, plusieurs recueils de nouvelles et romans dans lesquels il traite de sa jeunesse et de son homosexualité (Mon Maroc en 2000, Une mélancolie arabeen 2008, etc.). En 2010, il obtient le Prix de Flore pour son roman Le Jour du roi. Il passe derrière la caméra en 2013 et signe L'Armée du salut, adaptation de son roman autobiographique éponyme sorti en 2006. Il développe actuellement son deuxième long métrage."L'Armée du Salut aborde frontalement, mais sans chercher à scandaliser, la question de l'homosexualité dans une géographie toute particulière, le Maroc, sa réalité au sein de la famille, dans les ruelles d'un quartier populaire de Casablanca. J'ai essayé de m'éloigner des clichés entretenus à l'intérieur de ce pays comme à l'extérieur. Sans faire de concessions, il fallait donner à voir une vérité nue, celle du Maroc, la mienne. Filmer des personnages qui expriment, presque sans parler, toutes les ambiguïtés ravageuses de ce pays. L'expression d'un "je" est possible, mais à quel prix?" Abdellah Taïa