Lampedusa in Winter
Jakob Brossmann

"L'île des réfugiés" à Lampedusa en Italie est plongée dans la tristesse hivernale. Les touristes sont partis, les réfugiés restants se battent pour être transférés sur le continent. Alors qu'un incendie détruit le ferry usé qui fait la connection entre l'Italie et l'île, le maire Giusi Nicolini et les pêcheurs locaux tentent de trouver un nouveau navire. Cette petite communauté à la marge de l'Europe mène un combat de solidarité avec ceux que beaucoup considèrent comme la cause de la crise : les migrants d'Afrique.
Image : Christian Flatzek, Serafin Spitzer
Son : Max Liebich
Montage : Nela Märki
Son : Max Liebich
Montage : Nela Märki
Production : Finali Film & Wortschatz Produktion
Nela Märki, Miramontefilm
www.finali.at
Ventes internationales: TASKOVSKI FILMS Ltd19- 21 Christopher StreetEC2A 2B London, UKinfo@taskovskifilms.comwww.taskovskifilms.com
Nela Märki, Miramontefilm
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Né en 1986 à Vienne, Jakob Brossmann a étudié la scénographie pour le cinéma et le théâtre à l'Université des Arts Appliqués de Vienne. Son travail alterne entre le théâtre, la photographie, les beaux arts et le cinéma documentaire. En 2010, il a réalisé le court métrage Call Back puis en 2011 A Day's Work.
"Lampedusa est très certainement l'endroit du monde le plus influé par le flux de réfugiés. Je voulais savoir quel effet cela avait sur une société. J'ai découvert que la situation de Lampedusa n'était nullement le terreau du racisme et de la xénophobie.
À Lampedusa, on voit très clairement que le mode de vie européen n'est pas mis en danger par les migrants qui y trouvent refuge. Ce qui me fait peur est la façon dont l'Europe traite ces gens : ils sont transformés en objets, en numéros, soumis à un système inhumain qui bafoue leur dignité. Mais Lampedusa représente aussi comment nous traitons tous ceux qui ont été marginalisés dans notre société. Il existe un manque de cohésion sociale d'ensemble - ceux à la marge sont laissés pour compte. Telle est la vraie source de danger. Et non les réfugiés."
"Lampedusa est très certainement l'endroit du monde le plus influé par le flux de réfugiés. Je voulais savoir quel effet cela avait sur une société. J'ai découvert que la situation de Lampedusa n'était nullement le terreau du racisme et de la xénophobie.
À Lampedusa, on voit très clairement que le mode de vie européen n'est pas mis en danger par les migrants qui y trouvent refuge. Ce qui me fait peur est la façon dont l'Europe traite ces gens : ils sont transformés en objets, en numéros, soumis à un système inhumain qui bafoue leur dignité. Mais Lampedusa représente aussi comment nous traitons tous ceux qui ont été marginalisés dans notre société. Il existe un manque de cohésion sociale d'ensemble - ceux à la marge sont laissés pour compte. Telle est la vraie source de danger. Et non les réfugiés."