Laissez-moi
Maxime Rappaz
Claudine consacre toute sa vie à son fils. Toutefois, chaque mardi, elle s’offre une plage de liberté et se rend dans un hôtel de montagne pour y fréquenter des hommes de passage. Lorsque l’un d’eux décide de prolonger son séjour pour elle, Claudine en voit son quotidien bouleversé et se surprend à rêver à une autre vie.
Scénario : Maxime Rappaz, Florence Seyvos, Marion Vernoux
Image : Benoît Dervaux
Montage : Caroline Detournay
Musique : Antoine Bodson
Image : Benoît Dervaux
Montage : Caroline Detournay
Musique : Antoine Bodson
Production : GoldenEggProduction, Paraiso Production
« Présenté en ouverture de l’Acid l’an dernier à Cannes, Laissez-moi fait partie d’un genre pour happy few : les films avec Jeanne Balibar, qui sont le plus souvent voués à la célébration de cette actrice dont le charme si singulier a la force de vampiriser les fictions qu’il habite. Ce premier long métrage est donc tout entier coloré par Balibar, au point que les adjectifs qu’on pourrait utiliser pour parler de sa mise en scène décriraient aussi son interprète principale : soit un alliage délicat formé de sophistication, de malice, d’une forme de mystère recherché, (...), et d’un horizon anachronique ouvertement embrassé par le film – on se situe en 1997, à quelques mois de la mort de Lady Di. Dès le premier plan, un mouvement flottant, très beau, qui nous porte jusqu’à Claudine, passagère d’un petit train bucolique qui sillonne la montagne, on est arrimé à elle, aimanté à son aura. D’ailleurs, personne ne lui résiste, là-haut dans cet hôtel d’altitude où elle se rend chaque semaine pour, littéralement, s’envoyer en l’air. » (Laura Tuillier ; Libération)