La Régate
Bernard Bellefroid
Prix du public - Long métrage européen//Audience award - European feature films//Ville d'Angers, Fondation Groupama Gan pour le Cinéma, Le Monde
Alex a quinze ans et vit seul avec son père, dans les coups et la violence. Pour échapper à ce quotidien sans répit, Alex fait de l'aviron sur la Meuse et n'a qu'une obsession, gagner seul et à tout prix les championnats de Belgique. Son entraineur, Sergi, et Muriel, la jeune fille dont il est amoureux, vont permettre à Alex de redécouvrir les valeurs humaines qu'il avait perdues. Un long et difficile apprentissage...
Interprétation : Joffrey Verbruggen, Thierry Hancisse, Sergi Lopez, Pélélope Lévêque, David Murgia, Hervé Sogne, Stéphanie Blanchoud
Scénario : Bernard Bellefroid, David Lambert
Montage : Yannick Leroy
Image : Alain Marcoen
Son : Quentin Jacques
Scénario : Bernard Bellefroid, David Lambert
Montage : Yannick Leroy
Image : Alain Marcoen
Son : Quentin Jacques
Production : Artémis Productions, Patrick Quinet // 60 rue Gallait, 1030 Bruxelles, Belgique // Tel : +32 2 216 23 24 // Email : info@artemisproductions.com
Sorti en 2003 de l'INSAS (Belgique) en réalisation, Bernard Bellefroid réalise en 2005 un premier documentaire sur le génocide rwandais primé internationalement : Rwanda, les collines parlent. En 2009, il réalise son premier long métrage de fiction : La régate, sélection Atelier du Festival du film de Cannes 2006, Scénario lauréat du Prix Junior du meilleur scénario SOPADIN, scénario lauréat des trophées du 1er scénario du CNC. Bernard Bellefroid était déjà venu au Festival Premiers Plans d'Angers en 2003 pour son film d'école Quand on est mort, on ne respire plus. " Je connais bien Alexandre. J'ai longtemps regardé le monde avec ses yeux. Comme lui, j'ai longtemps vécu dans une violence que l'on dit "domestique", "privée" mais toujours cachée. A l'époque, je ne me rendais pas compte que c'était grave. J'avais fini par croire que la violence était un langage comme les autres.Il n'y a pas de sortie paisible d'une telle "relation". La rupture ne saurait être que déchirure. Avec le recul, seule la fuite m'apparaissait et m'apparaît toujours comme la seule issue morale. Moi, je suis parti pour mieux me reconstruire ailleurs. La Régate n'est pas un film de guerre pour la guerre. C'est un film de guerrier. Un guerrier qui refuserait la guerre. Un déserteur. Ce n'est pas un film qui s'enfonce dans la violence, c'est la trajectoire inverse. C'est l'histoire d'un homme en devenir qui se bat contre lui-même. C'est l'histoire d'un combat intérieur pour devenir un homme libre. C'est l'histoire d'Alexandre qui se dresse contre la fatalité de la violence pour aller à la quête de sa propre humanité, enfouie mais pas disparue. " (B.Bellefroid)