La Marcheuse
Naël Marandin

Lin Aiyu, clandestine chinoise, se prostitue à Paris, dans les rues de Belleville. Elle habite avec sa fille adolescente, à qui elle cache son activité. Leur vie bascule lorsqu'un soir, un inconnu, blessé, pénètre brutalement chez elles. Tantôt ravisseur, tantôt prisonnier, l'homme s'impose comme une menace et une chance à saisir…
Interprétation : Qiu Lan, Yannick Choirat, Louise Chen, Philippe Laudenbach
Scénario : Naël Marandin et Marion Doussot
Image : Colin Houben
Son : Mathieu Descamps
Montage : Damien Maestraggi
Musique originale : The Ghostdance
Scénario : Naël Marandin et Marion Doussot
Image : Colin Houben
Son : Mathieu Descamps
Montage : Damien Maestraggi
Musique originale : The Ghostdance
Production : Folamour Productions, 6, villa du Clos de Malevart, 75011 Paris
Distribution: REZO FILMS
Distribution: REZO FILMS

Naël Marandin a été comédien adolescent. Après des études de sciences politiques, il séjourne en Chine. Il a réalisé deux courts métrages primés en festivals. La marcheuse, son premier long métrage, s'inspire de son engagement auprès des femmes chinoises qui se prostituent à Paris. Ce projet avait été sélectionné aux Ateliers d'Angers en 2009.
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"J'ai raconté, dans mes courts métrages, des attirances troubles, où intérêt et désir se mêlent. J'ai exploré comment l'ordre social influe sur l'ordre intime, comment le besoin et l'intérêt façonnent les sentiments et le désir, comment la précarité et l'exclusion marquent les corps et leurs rencontres. Quand j'ai fait la connaissance des femmes chinoises qui se prostituent à Belleville, le projet d'un film s'est imposé.
Pendant six ans, grâce à ma connaissance du mandarin, j'ai accompagné ces femmes dans leurs procédures administratives et médicales. Elles ont partagé avec moi leurs histoires, leurs espoirs, leurs visions du monde. Leurs récits, et certaines scènes auxquelles j'ai assisté, ont nourri mon scénario. La Marcheuse est une fiction, mais je la voulais profondément ancrée dans le réel. Le film a été tourné dans les rues de Belleville avec des femmes non-professionnelles dont certaines ont des vies proches de celle de mon héroïne."
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"J'ai raconté, dans mes courts métrages, des attirances troubles, où intérêt et désir se mêlent. J'ai exploré comment l'ordre social influe sur l'ordre intime, comment le besoin et l'intérêt façonnent les sentiments et le désir, comment la précarité et l'exclusion marquent les corps et leurs rencontres. Quand j'ai fait la connaissance des femmes chinoises qui se prostituent à Belleville, le projet d'un film s'est imposé.
Pendant six ans, grâce à ma connaissance du mandarin, j'ai accompagné ces femmes dans leurs procédures administratives et médicales. Elles ont partagé avec moi leurs histoires, leurs espoirs, leurs visions du monde. Leurs récits, et certaines scènes auxquelles j'ai assisté, ont nourri mon scénario. La Marcheuse est une fiction, mais je la voulais profondément ancrée dans le réel. Le film a été tourné dans les rues de Belleville avec des femmes non-professionnelles dont certaines ont des vies proches de celle de mon héroïne."