La Maison des bois (7 épisodes)
Maurice Pialat
Les 7 épisodes de ce feuilleton constituent une chronique de l'arrière du front de la guerre 14-18 qui mêle la vie quotidienne d'Hervé, un orphelin recueilli par un ménage de gardes forestiers, Jeanne et Albert, et de multiples personnages secondaires : le marquis, le bedeau, les dames Pouilly et Latour, l'instituteur, le facteur, l'aviateur et sa femme ...
Interprétation : Pierre Doris, Jacqueline Dufranne, Agathe Nathanson, Henri Puff, Hervé Lévy, Michel Tarrazon, Fernand Gravey, Henri Saulquin, Marie-Christine Boulard, Micha Bayard, Maurice Pialat
Scénario : René Wheeler, Maurice Pialat, Arlette Langmann, Yves Laumet
Image : Roger Duculot
Son : Norbert Gernolle
Musique : Maurice Ravel, Jean-Sébastien Bach, Montehus-Georges Krier, Henri Duparc, Ludwig von Beethoven
Montage : Arlette Langmann, Martine Giordano
Décors : Isabel Lapierre
Scénario : René Wheeler, Maurice Pialat, Arlette Langmann, Yves Laumet
Image : Roger Duculot
Son : Norbert Gernolle
Musique : Maurice Ravel, Jean-Sébastien Bach, Montehus-Georges Krier, Henri Duparc, Ludwig von Beethoven
Montage : Arlette Langmann, Martine Giordano
Décors : Isabel Lapierre
Production : ORTF, Son et Lumière
" S'il fallait un film pour permettre au lecteur de pénétrer dans l'univers de Maurice Pialat, je choisirais sans hésitation La Maison des Bois. Ce feuilleton réalisé en 1971 pour l'ORTF et la RAI mêle avec un bonheur constant un naturalisme profond et une fantaisie étrange, une liberté de ton où alternent souffrances cachées ou patentes et un étonnant bonheur de vivre. On y trouve pourtant en germe la plupart des grands thèmes, le ton et surtout la manière dont le cinéaste aimera mener son récit et son cinéma, celui des chemins buissonniers. (...) La clé qui ouvre La Maison des bois comme toute l'œuvre de Pialat se résume en deux mots : douleur et tendresse " (J. Magny). " La Maison des bois était une commande mais j'ai réécrit le script... Si les personnages ont une certaine santé, c'est peut-être parce qu'ils sont loin de moi... D'ailleurs, j'ai compris beaucoup plus tard pourquoi je l'avais tourné. Uniquement pour deux plans, dans le cinquième épisode, lorsque la mère apprend la mort de son fils " (M. Pialat).