La Lisière
Géraldine Bajard

François, jeune médecin fraîchement diplômé, quitte Paris pour s'installer à Beauval, ville nouvelle, où les pavillons flambant neufs s'alignent avec monotonie. A peine arrivé, il devient la cible d'un groupe d'adolescents qui trompe son ennui dans des jeux mortels, à la lisière de la forêt....
Interprétation : Melvil Poupaud, Hippolyte Girardot, Audrey Marnay, Phénix Brossard
Scénario : Géraldine Bajard
Image : Josée Deshaies
Son : Olivier Dandré
Montage : Bettina Böhler
Scénario : Géraldine Bajard
Image : Josée Deshaies
Son : Olivier Dandré
Montage : Bettina Böhler
Production : Cinema Defacto, 40, rue de Paradis, 75010 Paris, France / Tel: +33(0)1 55 79 04 04 / Email: info@cinemadefacto.com
Co-production : 23/5 Filmproduktion
Distribution: Zootrope Films, 81 boulevard de Clichy, 75009 Paris, France / Tel : 01.53.20.48.60 / Email : gilles.boulenger@zootropefilms.fr
Co-production : 23/5 Filmproduktion
Distribution: Zootrope Films, 81 boulevard de Clichy, 75009 Paris, France / Tel : 01.53.20.48.60 / Email : gilles.boulenger@zootropefilms.fr

Geraldine Bajard a grandi en Arabie Saoudite, au Maroc, en Inde et en France. Après des études à l'Ecole Normale Supérieure de Paris et une formation en cinéma à la Sorbonne, elle entre à la DffB (Deutsche Film,-und FernsehAkademie) où elle réalise des courts métrages (Petit Conte pour enfant majeur, Squash). Elle a été assistante auprès d'Angela Schanelec, Valeska Grisebach et Claire Denis. Elle officie également en tant que consultante au scénario (Lourdes de Jessica Hausner, compétition officielle, Festival de Venise 2009). La Lisière est son premier long métrage." L'adolescence, le jeu, le rituelIl m'importait surtout de dépeindre l'adolescence comme une force, une énergie, montrer la jeunesse qui - même âprement – reprend le dessus. Les jeunes de Beauval ont des désirs, des haines franches, qui sous le joug de l'affect peuvent devenir fatals. Là, se situait pour moi un des enjeux : faire résonner chez le spectateur la dimension infantile du jeu, la cruauté inconséquente de ce passage entre l'enfance et l'âge adulte, son innocence grave. Et cela n'autorise aucune esquive au personnage du médecin, François.Les scènes de jeu, du rituel ponctuent l'histoire, elles sont un peu comme le refrain d'une comptine. Simple, répétitif mais chaque fois plus grinçant. J'ai donc voulu montrer les mouvements, les gestes répétés, les attitudes stéréotypées pour pouvoir participer à ces jeux, l'aspect grisant dans le systématisme de ces jeux auxquels se livrent les adolescents de la bande de Beauval. " (Géraldine Bajard)