37ᵉ édition
18-26 janvier 2025

La Ligne Blanche

Olivier Torres

Image La Ligne Blanche
France
2009 Fiction 1h20
Lorsque son père meurt, Jean n'est pas à ses côtés. Toute sa vie, il a préféré se consacrer à son métier d'acteur. Son fils Sylvain, encore adolescent, est le seul au chevet du vieil homme. L'enterrement met Jean face à ses responsabilités : celles du fils qu'il n'a pas su tenir et celles du père qu'il va devoir prendre avant qu'il ne soit trop tard.
Interprétation : Pascal Bongard, Julien Bouanich, Elloitt Murphy, Arly Jover
Scénario : Olivier Torres
Montage : Marie Da Costa
Image : Caroline Champetier
Son : Olivier Levacon
Production : 4A4 Productions, Mani Mortazavi, David Mathieu-Mahias, Yorick Le Saux // 10 bis rue Bisson 75020 Paris, France // Tel : +33 1 53 36 72 88 // Email : infos@4a4productions.fr
Olivier Torres se consacre à l'écriture et à la réalisation depuis 1998. Son premier court métrage, Un peu de temps réel, a participé à de nombreux festivals français et étrangers, et a remporté le prix de la meilleure première œuvre. Son dernier film, La nuit sera longue, sélectionné à Locarno dans la section cinéastes du présent, a obtenu le Grand Prix du festival de Belfort ainsi que le Prix Jean Vigo 2004. Parallèlement à la réalisation, il poursuit aujourd'hui une carrière de scénariste. La ligne blanche est son premier long métrage. " D'emblée, le personnage de Jean brille par son absence. Quand son père meurt, c'est son jeune fils, Sylvain, qui se trouve au chevet du vieil homme. C'est donc à la faveur du décès de son propre père qu'il va enfin choisir de composer avec les exigences de la filiation. Dès lors, lui et son fils vont commencer à faire l'épreuve de la reconnaissance, tenter de s'appréhender mutuellement. De la grande ville aux espaces ouverts de la Provence, il s'agira donc pour Jean et son fils d'investir une relation qui a trop fait défaut... Avant d'habiter ensemble, essayer, plus simplement, d'habiter un peu cette relation où rien n'est gagné d'avance. Il s'agit d'une distance qu'il faudrait réduire, un écart à résoudre entre ces deux corps encore étrangers. Une proximité à fabriquer entre un père et son fils. Passé maître en l'art de la dérobade, Jean compose tant bien que mal avec ceux qui l'entourent. Il sait charmer, danser, et incarne par son outrance fallacieuse, ses excès et sa " folie ", tout ce qui est encore interdit à Sylvain. Il n'a de cesse de manœuvrer le réel immédiat. Et pourtant la distance est partout pour lui aussi qui n'en finit pas de déserter... " (O. Torres)