La Communion
Boze Cialo
Jan Komasa

© Bodega Films
Daniel, 20 ans, se découvre une vocation spirituelle dans un centre de détention pour la jeunesse, mais le crime qu'il a commis l'empêche d'accéder aux études de séminariste. Envoyé dans une petite ville pour travailler dans un atelier de menuiserie, il se fait passer pour un prêtre et prend la tête de la paroisse. L'arrivée du jeune et charismatique prédicateur bouscule alors cette petite communauté conservatrice.
Interprétation : Bartosz Bielenia, Aleksandra Konieczna, Eliza Rycembel, Tomasz Zietek, Barbara Kurzaj
Scénario : Mateusz Pacewicz
Image : Piotr Sobocinski Jr.
Son : Tomasz Wieczorek
Montage : Przemyslaw Chruscielewski
Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
Scénario : Mateusz Pacewicz
Image : Piotr Sobocinski Jr.
Son : Tomasz Wieczorek
Montage : Przemyslaw Chruscielewski
Musique : Evgueni Galperine, Sacha Galperine
Production : Aurum Film, Canal+ Polska, WFS Walter Film Studio
Distribution: Bodega
Distribution: Bodega
Cinquième long métrage du réalisateur polonais Jan Komasa, nommé aux Oscars et aux César du meilleur film étranger, La Communion s'inspire de l'histoire d'un jeune homme polonais de 19 ans qui s'est fait passer pour un prêtre pendant environ trois mois. Fasciné par ce rôle, il célébrait des mariages et des baptêmes et s'est révélé plus efficace dans son travail que son prédécesseur. « C'est ça qui est intéressant, c'était quelqu'un qui n'avait pas baigné dans l'Église et qui ne se préoccupait pas du dogme officiel, mais les gens étaient satisfaits de son travail », explique Jan Komasa. « Le film se fait l'écho d'une société polonaise qui devient de plus en plus laïque. Pendant le communisme, nous avons vécu ce que l'on pourrait appeler le temps des Lumières car l'Église était le seul endroit où l'on pouvait se permettre d'être un intellectuel. Dans cette mesure, elle jouait un rôle déterminant. Mais après la chute du communisme, elle a perdu du terrain. La conséquence de tout cela a été une fracture au niveau national. Le pays est coupé en deux avec à l'Est, des gens en plein sentiment d'abandon et à l'Ouest, des individus tournés vers la démocratie et pro Europe. L'endroit où nous avons tourné le film est très conservateur, la religion régente le quotidien. C'est très important pour comprendre le film. » Le réalisateur a tout de suite été séduit par Bartosz Bielenia : « Il est très intelligent, lit beaucoup et connaît tout. Il a une vie spirituelle intense et pratique le bouddhisme. Pour se préparer au rôle, il a lu énormément d'ouvrages sur la religion catholique dont les Encycliques rédigées par Jean-Paul II et le Pape François ».