La chauve souris
Yarasa
Ayas Salayev
Grand prix du jury - Longs métrages européens//Grand jury prize - European feature films //Fondation Gan pour le Cinéma
Prix Espace Libération (ex-aequo) - Longs métrages européens //"Espace Libération" prize - European feature films //Libération
Prix Telcipro (ex-aequo) - Longs métrages européens //Telcipro award (equal) - European feature films //Telcipro
Prix Espace Libération (ex-aequo) - Longs métrages européens //"Espace Libération" prize - European feature films //Libération
Prix Telcipro (ex-aequo) - Longs métrages européens //Telcipro award (equal) - European feature films //Telcipro

Entre l'obscurité d'une petite salle de cinéma et le fascinant aveuglement des projecteurs, entre un vieux professeur d'université et un homme sans histoire, une jeune fille promène sa troublante beauté. Cependant son itinéraire n'est pas géographique. Il se déploie hors de toute limite, dans un espace irréel et inondé de lumière. Un lieu où se croisent des figures reconnues comme le fantôme de Marlène Dietrich, l'ange pasolinien ou le bon Docteur Caligari, un lieu surtout où planent les mots de Cocteau: "le cinéma c'est filmer la mort au travail".Salayev choisit, pour son premier film, de rendre au cinéma un hommage assez désespéré, qui possède la grâce et la gravité d'un poème d'amour. Avec Yarasa, il propose au cinéma un enterrement certes, mais en forme de prophétie. Une prophétie pure et tranchante, comme l'évidence de la lumière.
Interprétation : Mariya Lipkina, Rasim Balayev, Tolib Khamidov
Scénario : Kamal Aslanov, Ayas Salayev
Image : Bagir Rafiyev
Son : Teymur Abdullayev
Musique : Nazim Mirishly
Montage : Rafiya Ibragimova
Décors : Shamil Nadjafzadeh
Scénario : Kamal Aslanov, Ayas Salayev
Image : Bagir Rafiyev
Son : Teymur Abdullayev
Musique : Nazim Mirishly
Montage : Rafiya Ibragimova
Décors : Shamil Nadjafzadeh
Production : Interturan, 42 Nasimi St., Bakou 118, Azerbaïdjan, TEL: (994 12) 98 92 61, FAX: (994 12) 98 92 61

Ayas Salayev est né en 1960 à Bakou. Après des études de cinéma au VGIK, l'école de cinéma de Moscou, en section "critique", il devient responsable de programmes sur le cinéma européen à la télévision. Il est aujourd'hui directeur des archives cinématographiques de Bakou et enseigne également à l'école de cinéma. Après avoir réalisé en 1988 un documentaire intitulé "Ata", il signe aujourd'hui son premier long métrage.