38ᵉ édition
17-25 janvier 2026

I Corpii Estranei

Mirko Locatelli

Prix d'interprétation masculine "Prix Jean Carmet" pour Filippo TIMI
- Long métrage européen ou français//Best actor "Jean Carmet" prize - European or french feature films//Conseil Général de Maine-et-Loire
Image I Corpii Estranei
Italie
Fiction 1h42
Antonio est seul à Milan avec son nourrisson Pietro, gravement malade. Ils ont parcouru le nord de l'Italie dans l'espoir de trouver un remède à sa maladie. Jaber, quinze ans, vit à Milan depuis peu avec un groupe de paysans. Il a immigré en Europe après le printemps arabe, fuyant les émeutes. Les deux hommes vont se croiser à l'hôpital de Milan. Antonio y amène son fils tandis que Jaber se retrouve au chevet de Youssef, l'un de ses amis. Devant la peine qui les unit, ces deux âmes blessées et esseulées vont se rapprocher.
Interprétation : Filippo Timi, Jaouher Brahim, Gabriel de Glaudi, Tijey de Glaudi, Dragos Toma, Naim Chalbi, El Farouk Abd Alla
Scénario : Mirko Locatelli, Giuditta Tarantelli
Image : Ugo Carlevaro
Montage : Fabio Bobbio, Mirko Locatelli
Musique : Baustelle
Son : Paolo Benvenuti, Simone Olivero, Daniele Sosio
Production : Strani Film, Fabio Cavenaghi, PaoloCavenaghi, Mirko Locatelli, Giuditta Tarantelli/ Via Ludovico
Mirko Locatelli, scénariste, réalisateur et producteur, est né à Milan en 1974. En 2002, il fonde, avec Giuditta Tarantelli, scénariste, la société de production Ofcina Film qui soutient des documentaires. En 2008, il réalise son premier film Il Primo Giorno d'Inverno. En 2013, il réalise son second film, I Corpi Estranei. " Comment raconter une histoire sur un enfant malade et la douleur d'un père ? Quelles images invoquer ? Ce sont les premières questions que je me suis posées lorsque j'ai commencé l'écriture de mon film avec ma femme, co-scénariste et co-productrice de tous mes films. Au début de l'écriture, nous avons dégagé deux mots clés : dignité et respect. Nous voulions montrer la dignité d'Antonio, le père, cet héros anonyme qui quitte le reste de sa famille pour sauver son enfant. La dignité de Jaber aussi, à peine sorti de l'enfance, toujours tapi dans l'ombre tel un garde du corps. Nous voulions écrire et filmer l'histoire de nos personnages comme un documentaire, tout en respectant leur intégrité, celle de leurs corps, de leurs émotions et de leurs rencontres. Nous voulions capter les regards qu'ils échangent, leurs moments d'entraide et de haine, mais aussi, tout simplement, les moments où ils sont juste là, debout, en attente, espérant que quelque chose, quelque part, change. "Mirko Locatelli