Hope
Boris Lojkine
Prix du Public - Longs Métrages Français//Audience Award - French Feature Films//Ville d'Angers, le quotidien Le Monde et La COMEC

En route vers l'Europe, Hope rencontre Léonard. Elle a besoin d'un protecteur, il n'a pas le cœur de l'abandonner. Dans un monde hostile où chacun doit rester avec les siens, ils vont tenter d'avancer ensemble, et de s'aimer.
Interprétation : Justin Wang, Endurance Newton
Scénario : Boris Lojkine
Image : Elin Kirschfink
Son : Marc-Olivier Brullé
Montage : Gilles Volta
Musique : David Bryant
Scénario : Boris Lojkine
Image : Elin Kirschfink
Son : Marc-Olivier Brullé
Montage : Gilles Volta
Musique : David Bryant
Production : Zadig Films / 70 rueAmelot, 75011 Paris / Tél. : +33 (0)1 58 30 80 10 / Email : info@zadigproductions.com
Distribution: Pyramide, Roxane Arnold / 5 rue du Chevalier de Saint-George, 75008 Paris / Tél. : + 33 (0)1 40 20 05 51 / Email : rarnold@pyramidefilms.com
Distribution: Pyramide, Roxane Arnold / 5 rue du Chevalier de Saint-George, 75008 Paris / Tél. : + 33 (0)1 40 20 05 51 / Email : rarnold@pyramidefilms.com

Normalien, agrégé de philosophie, auteur d'une thèse sur " Crise et Histoire ", Boris Lojkine décide, à l'issue de sa thèse, de quitter l'université. Il referme les livres et part au Vietnam où il avait vécu précédemment et dont il a appris la langue, pour y vivre l'aventure. Il y réalise deux films documentaires, Ceux qui restent (2001) et Les Âmes errantes (2005), deux films qui racontent, côté vietnamien, le deuil impossible des hommes et des femmes dont la vie a été traversée par la guerre. Avec Hope, sa première fiction, il change de continent pour se plonger dans l'Afrique des migrants.
" Raconter ma vie ou celle des gens de mon milieu ne m'intéresse pas. Cela ne me donne aucun désir de cinéma. J'ai besoin d'aventure, d'un souffle. Ce qui m'intéresse, c'est de raconter des vies traversées par quelque chose de plus grand qu'elles, que ce soient les vies marquées par la guerre de mes deux documentaires tournés au Vietnam, ou bien ici, dans Hope, les vies emportées par la grande vague de la migration. L'aventure a changé de camp. Elle n'est plus du côté des Européens explorant des contrées sauvages. Le temps des Indiana Jones est révolu ! Les aventuriers d'aujourd'hui, ce sont les hommes et les femmes qui, du Sud, partent à la conquête du Nord. Quand les migrants racontent leurs voyages, ils parlent d'espaces immenses peuplés de bandits, de contrées inconnues aux mœurs étranges. Ils déploient une géographie héroïque qui n'est pas la géographie objective des atlas. Leurs aventures semblent appartenir à un autre temps. Et pourtant ces gens appartiennent bien à notre monde. La preuve : ils s'échouent sur nos côtes. "
" Raconter ma vie ou celle des gens de mon milieu ne m'intéresse pas. Cela ne me donne aucun désir de cinéma. J'ai besoin d'aventure, d'un souffle. Ce qui m'intéresse, c'est de raconter des vies traversées par quelque chose de plus grand qu'elles, que ce soient les vies marquées par la guerre de mes deux documentaires tournés au Vietnam, ou bien ici, dans Hope, les vies emportées par la grande vague de la migration. L'aventure a changé de camp. Elle n'est plus du côté des Européens explorant des contrées sauvages. Le temps des Indiana Jones est révolu ! Les aventuriers d'aujourd'hui, ce sont les hommes et les femmes qui, du Sud, partent à la conquête du Nord. Quand les migrants racontent leurs voyages, ils parlent d'espaces immenses peuplés de bandits, de contrées inconnues aux mœurs étranges. Ils déploient une géographie héroïque qui n'est pas la géographie objective des atlas. Leurs aventures semblent appartenir à un autre temps. Et pourtant ces gens appartiennent bien à notre monde. La preuve : ils s'échouent sur nos côtes. "