Gran Casino (En el Viejo Tampico)
Luis Buñuel

Trois hommes s'évadent de prison et trouvent du travail dans une compagnie pétrolière indépendante. Le patron, José Enrique, ne cesse de subir les pressions de Fabio, propriétaire d'un casino. Celui-ci met tout en oeuvre pour racheter la petite affaire pétrolière, et va jusqu'à commanditer le meurtre de José. Mais bientôt, la sœur du défunt vient reprendre les affaires...
Interprétation : Libertad Lamarque, Jorge Negrete, Mercedes Barba, Agustín Isunza, Julio Villareal, José Baviera, Alberto Bedoya
Scénario : Luis Buñuel, Mauricio Magdaleno, Edmund Baeg, Javier Mateos, d'après le roman "El Rugido del paraíso", de Michel Weber
Image : Jack Draper
Son : Javier Mateos
Musique : Manuel Esperón
Montage : Luis Buñuel, Gloria Schoemann
Décors : Raúl Serrano
Scénario : Luis Buñuel, Mauricio Magdaleno, Edmund Baeg, Javier Mateos, d'après le roman "El Rugido del paraíso", de Michel Weber
Image : Jack Draper
Son : Javier Mateos
Musique : Manuel Esperón
Montage : Luis Buñuel, Gloria Schoemann
Décors : Raúl Serrano
Production : Films Anahuac, Oscar Dancigers
Gran Casino, ou comment les petits tentent de lutter contre les grands. En toile de fond, le film raconte les manœuvres commerciales des industries pétrolières, mais sa vraie histoire est celle d'un amour entre deux personnages liés par une cause commune. Malgré son ambition commerciale, Buñuel ne sacrifie pas aux facilités mélodramatiques. Le film conserve une certaine pudeur vis à vis des relations amoureuses et affiche une part d'excentricité en glissant vers la comédie musicale avec facétie : le chanteur solitaire se retrouve subitement accompagné par des choristes sympathiques, et le son de sa guitare est tout à coup porté par une orchestration imaginaire. " Les stars étaient deux chanteurs, il fallait donc insérer des chansons. Filmer des chansons me semblait ennuyeux, par conséquent j'ai essayé d'ajouter des détails qui m'amusent, pour que ce ne soit pas un film réaliste, pour accentuer le manque de logique et rompre la monotonie. " (Luis Buñuel)