Des Etoiles
Dyana Gaye
Grand prix du jury - Long métrage français//Grand jury prize - French feature films//Canal+ Cinéma, Conseil Général de Maine et Loire
Prix du public - Long métrage français//Audience award - French feature films//COMEC
Prix du public - Long métrage français//Audience award - French feature films//COMEC

Entre New York, Dakar et Turin, les destins de Sophie, Abdoulaye et Thierno se croisent et s'entremêlent. Des premières désillusions aux rencontres décisives, leur voyage les mènera à faire le choix de la liberté.
Interprétation : Ralph Amoussou, Mata Gabin, Souleymane Seye Ndiaye, Mareme Demba Ly, Maya Sansa
Scénario : Cécile Vargaftig, Dyana Gaye
Image : Irina Lubtchansky
Montage : Gwen Mallauran
Musique : Baptiste Bouquin
Son : Dimitri Haulet
Scénario : Cécile Vargaftig, Dyana Gaye
Image : Irina Lubtchansky
Montage : Gwen Mallauran
Musique : Baptiste Bouquin
Son : Dimitri Haulet
Production : ANDOLFI / Centrale Electrique
Distribution: Haut et Court
Distribution: Haut et Court

Née à Paris en 1975, Dyana Gaye étudie le cinéma à l'Université Paris 8.En 1999, elle est lauréate de la bourse Louis Lumière - Villa Médicis Hors les murs pour son premier court métrage, Une femme pour Souleymane. Elle réalise par la suite plusieurs autres courts sélectionnés dans de nombreux festivals et maintes fois primés tels que Deweneti en 2006 et Un transport en commun en 2009.Des étoiles est son premier long métrage.
" Je suis partie de Souki et Malick, deux des personnages d'Un transport en commun, mon précédent film. Souki allait à l'enterrement de son père quand Malick s'apprêtait à émigrer en Italie. Je souhaitais prolonger cette idée du voyage, des trajectoires que l'on trace dans une existence. Je suis vraiment partie de la jeunesse en mouvement et des parcours de l'exil ; j'avais aussi une envie précise de travailler sur un personnage féminin, Malick s'est donc transformé en Sophie.[...] L'idée n'est pas de fixer une identité africaine ou sénégalaise mais plutôt d'en saisir le mouvement, avec ici le déplacement et la circulation comme principe d'invention. Tout cela est un peu à l'image de ce que je suis : je ne peux pas me résoudre à dire que je ne suis que sénégalaise ou que française ; je suis la rencontre des deux, avec un peu d'Italie aussi ! Il est difficile dans les grandes villes aujourd'hui de concevoir que l'on est simplement constitué d'une seule culture, il y a une multitude d'interactions créées par les mouvements migratoires successifs, créant, au-delà des métissages, des formes de contamination. " Dyana Gaye
" Je suis partie de Souki et Malick, deux des personnages d'Un transport en commun, mon précédent film. Souki allait à l'enterrement de son père quand Malick s'apprêtait à émigrer en Italie. Je souhaitais prolonger cette idée du voyage, des trajectoires que l'on trace dans une existence. Je suis vraiment partie de la jeunesse en mouvement et des parcours de l'exil ; j'avais aussi une envie précise de travailler sur un personnage féminin, Malick s'est donc transformé en Sophie.[...] L'idée n'est pas de fixer une identité africaine ou sénégalaise mais plutôt d'en saisir le mouvement, avec ici le déplacement et la circulation comme principe d'invention. Tout cela est un peu à l'image de ce que je suis : je ne peux pas me résoudre à dire que je ne suis que sénégalaise ou que française ; je suis la rencontre des deux, avec un peu d'Italie aussi ! Il est difficile dans les grandes villes aujourd'hui de concevoir que l'on est simplement constitué d'une seule culture, il y a une multitude d'interactions créées par les mouvements migratoires successifs, créant, au-delà des métissages, des formes de contamination. " Dyana Gaye