Daniel fait face
Marine Atlan

Daniel court avec son ami Colin pour arriver à l'école. Dans sa course folle, du sang s'écoule de son nez. Une simulation anti-attentat aura lieu aujourd'hui, peut-être durant la répétition du spectacle de cet après-midi. De retour de l'infirmerie, Daniel découvre Marthe au détour d'une pièce en train de mettre son costume. Il la regarde, elle le surprend. Elle dit tout à la classe. Lorsque l'alerte de l'exercice retentit, il doit affronter sa peur et son désir pour Marthe.
Interprétation : Théo Polgar, Madeleine Folacci, Tristan Bernard, Aurélien Gabrielli, Emmanuelle Cuau
Scénario : Marine Atlan, avec la collaboration de Anne Brouillet
Image : Benoît Bouthors, Marine Atlan
Son : Elisha Albert, Paul Guilloteau
Montage : Guillaume Lillo
Scénario : Marine Atlan, avec la collaboration de Anne Brouillet
Image : Benoît Bouthors, Marine Atlan
Son : Elisha Albert, Paul Guilloteau
Montage : Guillaume Lillo
Production : Bathysphere

Diplômée de La Fémis, Marine Atlan est directrice de la photographie et réalisatrice. Son premier film Les Amours vertes, sélectionné à Angers en 2016, a reçu une mention spéciale du jury.
"J'ai essayé de faire de Daniel fait face un film haletant où le râle de la jouissance enfantine nous coupe le souffle. À sa hauteur, avec un degré de conscience arythmique, pas complètement au pas de Daniel, en s'accordant parfois une petite avance sur son sentiment, j'ai voulu questionner la peur de l'enfant qui se cogne à son désir. De la comédie des amours maladroites au film d'horreur en passant par la comédie musicale, le film tisse une organisation qui s'accélère et se referme sur le secret de Daniel. J'ai souhaité aussi m'approcher d'une chronique sur l'enfance, proche du cinéma de Pialat ou de Rozier. Pour réussir à atteindre cet aspect fugitif, le dispositif de tournage a été parfois proche de celui de mon précédent film, Les amours vertes : une équipe réduite ainsi que du temps de tournage sans scénario pour pouvoir aller vers une liberté [...] qui se rapproche plutôt du jeu. Déstructurant quelque peu la narration au service d'impressions fortes, je crois pouvoir atteindre par ce biais quelque chose de cet âge là qui pourrait s'affaiblir avec une narration trop précise. Le récit, elliptique, essaie de montrer la force des gestes et la puissance des mots au plus près des enfants." (Marine Atlan)
"J'ai essayé de faire de Daniel fait face un film haletant où le râle de la jouissance enfantine nous coupe le souffle. À sa hauteur, avec un degré de conscience arythmique, pas complètement au pas de Daniel, en s'accordant parfois une petite avance sur son sentiment, j'ai voulu questionner la peur de l'enfant qui se cogne à son désir. De la comédie des amours maladroites au film d'horreur en passant par la comédie musicale, le film tisse une organisation qui s'accélère et se referme sur le secret de Daniel. J'ai souhaité aussi m'approcher d'une chronique sur l'enfance, proche du cinéma de Pialat ou de Rozier. Pour réussir à atteindre cet aspect fugitif, le dispositif de tournage a été parfois proche de celui de mon précédent film, Les amours vertes : une équipe réduite ainsi que du temps de tournage sans scénario pour pouvoir aller vers une liberté [...] qui se rapproche plutôt du jeu. Déstructurant quelque peu la narration au service d'impressions fortes, je crois pouvoir atteindre par ce biais quelque chose de cet âge là qui pourrait s'affaiblir avec une narration trop précise. Le récit, elliptique, essaie de montrer la force des gestes et la puissance des mots au plus près des enfants." (Marine Atlan)