Ceux qui travaillent
Antoine Russbach
Prix du public Jeanne Moreau - Longs métrages européens//Public Prize - European feature film//Ouest France, Sens Critique, Keolis Angers

Cadre supérieur dans une grande compagnie de fret maritime, Frank consacre sa vie au travail. Alors qu'il doit faire face à une situation de crise à bord d'un cargo, Frank, prend - seul et dans l'urgence - une décision qui lui coûte son poste. Profondément ébranlé, trahi par un système auquel il a tout donné, le voilà contraint de remettre toute sa vie en question.
Interprétation : Olivier Gourmet, Adèle Bochatay, Delphine Bibet
Scénario : Emmanuel Marre, Antoine Russbach avec la collaboration de Catherine Paillé
Image : Denis Jutzeler
Son : Benjamin Benoit
Montage : Sophie Vercruysse
Scripte : Elodie Van Beuren
Scénario : Emmanuel Marre, Antoine Russbach avec la collaboration de Catherine Paillé
Image : Denis Jutzeler
Son : Benjamin Benoit
Montage : Sophie Vercruysse
Scripte : Elodie Van Beuren
Production : Élodie Brunner, Thierry Spicher, Elena Tatti (Box Productions), Bernard De Dessus les Moustier, Olivier Dubois (Novak Production) en coproduction avec RTS, Teleclub AG, RTBF, Shelter Prod
Distribution: Condor Films
Ventes internationales: Be For Films
Distribution: Condor Films
Ventes internationales: Be For Films

D'origine suisse et sud-africaine, Antoine Russbach naît et vit à Genève jusqu'à ses 20 ans. Il suit des études de réalisation et scénario en Belgique à l'IAD (Institut des Arts de Diffusion de Louvain-La-Neuve). En 2008, il coréalise Michel avec Emmanuel Marre. Le film fait l'objet de nombreuses sélections et récompenses en festival, notamment à Téhéran, Angers, Bruxelles et Paris. En 2009, il réalise Les Bons Garçons, son film de fin d'études, en compétition à Angers. Ceux qui travaillent, dont le scénario a été développé aux Ateliers d'Angers en 2015, est son premier long métrage, présenté en première mondiale au Festival de Locarno.
"Il y a des sujets qui me fascinent dans la société, des questions auxquelles je n'arrive pas à répondre, des trucs qui me travaillent et me questionnent. J'essaye de creuser dans ces zones d'ombre, ces moments où nos idéologies échouent. Dans la réalité, on est tous dans le compromis, dans le désordre et c'est là que le cinéma doit aller. Ces zones grises où tout devient incertain et inconnu. J'aime bien les sujets moralement très tendus. Dans Ceux qui travaillent, j'étais intéressé par l'aliénation du travail mais dans le milieu des cols blancs. Une sorte d'auto-aliénation qui s'avère extrême. Un employé pense devoir commettre un crime pour sa boîte, même si personne ne lui a rien demandé. Comment le travail s'insinue-t-il dans nos esprits, nos familles, notre mental ? Le personnage de Frank arrive à gérer deux mondes : travail et famille avec une facilité déconcertante." (Antoine Russbach)
"Il y a des sujets qui me fascinent dans la société, des questions auxquelles je n'arrive pas à répondre, des trucs qui me travaillent et me questionnent. J'essaye de creuser dans ces zones d'ombre, ces moments où nos idéologies échouent. Dans la réalité, on est tous dans le compromis, dans le désordre et c'est là que le cinéma doit aller. Ces zones grises où tout devient incertain et inconnu. J'aime bien les sujets moralement très tendus. Dans Ceux qui travaillent, j'étais intéressé par l'aliénation du travail mais dans le milieu des cols blancs. Une sorte d'auto-aliénation qui s'avère extrême. Un employé pense devoir commettre un crime pour sa boîte, même si personne ne lui a rien demandé. Comment le travail s'insinue-t-il dans nos esprits, nos familles, notre mental ? Le personnage de Frank arrive à gérer deux mondes : travail et famille avec une facilité déconcertante." (Antoine Russbach)