38ᵉ édition
17-25 janvier 2026
Image Godless
BulgarieDanemarkFrance
2016 Fiction 1h39
Dans une ville bulgare isolée, Gana s'occupe de personnes âgées atteintes de démence et revend leurs papiers au marché noir. Elle parle à peine à sa mère, qui est sans emploi, et sa relation avec son petit ami n'est pas une réussite non plus, pour ne pas dire plus : ayant perdu toute attirance sexuelle, leur intimité se résume à leur addiction à la morphine. Rien ne semble avoir de conséquence aux yeux de Gana, pas même le meurtre accidentel d'un patient qui menace de dévoiler son petit trafic. Mais les choses commencent à changer lorsqu'elle entend Yoan, un nouveau patient, chanter. Une empathie croissante pour le vieil homme éveille sa conscience, mais quand il est arrêté pour fraude, elle comprend que « faire ce qu'il faut » a un certain prix.
Interprétation : Irena Ivanova, Ivan Nalbantov, Ventzislav Konstantinov, Alexandr Triffonov, Dimitar Petkov
Scénario : Ralitza Petrova
Image : Krum Rodriguez, Chayse Irvin
Son : Momchil Bozhkov, Peter Albrechtsen
Montage : Donka Ivanova, Ralitza Petrova
Production : KLAS Film, Snowglobe, Alcatraz Films, Film Factory
Ventes internationales: Heretic Outreach
Née en Bulgarie, Ralitza Petrova vit et travaille entre l'Angleterre, la Bulgarie et la France. Après des études d'art, elle entre à la National Film and Television School au Royaume-Uni. Ses films ont été remarqués dans des festivals comme Cannes, Berlin et Toronto, ou encore au Centre Pompidou à Paris. Son premier long métrage, Godless, a reçu des prix au TorinoFilmLab's FrameWork 2013, au Sarajevo Film Festival's CineLink 2015, et au Women in Film Finishing Fund à Los Angeles.

"Je pense que l'idée de Godless était de saisir une réalité si douloureuse, si humiliante et agressive que la question en est devenue : comment préserver sa dignité et son humanité ? Comment préserver son âme, au fond. Le film entier est ancré dans un ton, un style particulier, austère et cassant, pour appréhender au mieux la douleur et l'expérience des personnages. Afin de livrer un portrait juste de ceux-ci, il a fallu les filmer comme des statues - un peu comme dans un film d'Ozu, ou un travail de Kaneto Shindo - et les élever dans une dimension plus héroïque. C'était ce que j'avais en tête par rapport à l'atmosphère du film ." Ralitza Petrova