Belle épine
Rebecca Zlotowski
Prudence Friedman a 17 ans. Soudain livrée à elle-même dans l’appartement familial, elle rencontre Marilyne, une frondeuse du lycée qui lui fait découvrir le circuit sauvage de Rungis, où tournent dangereusement grosses cylindrées et petites motos trafiquées. Fascinée par la bande du circuit, Reynald, Franck et les autres, Prudence tente d’y gagner sa place, en essayant de faire passer sa solitude pour de la liberté.
Scénario : Rebecca Zlotowski, Gaëlle Macé
Image : George Lechaptois
Son : Mathieu Descamps
Montage : Julien Lacheray
Musique : Robin Coudert
Image : George Lechaptois
Son : Mathieu Descamps
Montage : Julien Lacheray
Musique : Robin Coudert
Production : Les Films Velvet, Moby Dick Films
« Sur les rails usés de la chronique adolescente à la française, Belle épine avance hagard, laissant se tisser entre les scènes une humeur, une forme de sensualité revêche et lourde, plutôt qu’un programme de scénario – et d’ailleurs il n’avance pas tant que ça, le scénario, préférant ressasser à plat sa mélancolie sèche. Dans un tel cadre, Léa Seydoux se révèle, il faut le dire, parfaite, et nettement plus à l’aise que dans les costumes de poupées qu’on lui a fait chausser jusqu’ici. Le film tire un profit indéniable de son visage buté, et de ce regard fiévreux qui donne toujours plus ou moins l’impression qu’elle se remet tout juste d’une grippe carabinée. (...) Belle épine est un premier film tout ce qu’il y a de plus recommandable. » (Jérôme Momcilovic ; Chronicart.com)